Nous vous faisons part, de trois points importants :

• La crèche « Petit passage » a récemment conclu un avenant avec la municipalité pour bénéficier d’une subvention de 10 000 euros. Cette subvention vise à couvrir les frais de fonctionnement, y compris les salaires, et à maintenir l’équilibre financier en ce début d’année, en attendant le versement des aides par les organismes partenaires. Mr Le Maire nous informe qu ‘un avenant à la convention initiale serait finalisée en juin prochain. Il a insisté sur le fait que la structure « souhaite » prendre en charge des dépenses telles que le ménage, la téléphonie/internet et la restauration, qui étaient jusqu’à présent à la charge de la mairie, depuis sa création. Nous ne sommes pas dupes , notamment lorsque l’on se remémore la première réunion de 2014 où la municipalité évoquait déjà la rentabilité de la crèche et son coût jugé trop élevé. Même avec l’agrandissement prévu dès sa création pour contenir les coûts, cela ne semble pas satisfaire cette municipalité. La question qui se pose maintenant est de comprendre, comment la crèche pourra assumer ces nouvelles dépenses dans le cadre de son engagement de service public, tout en assurant la qualité des services et en maintenant l’équilibre financier. Il est clair que Mr le Maire persiste peu à peu, à retirer son soutien envers cette structure. Nous regrettons profondément cette situation.
• Les tarifs de location de la Maison de la source ont connu une augmentation significative, en particulier pour la salle des lavoirs. Pour les particuliers de la commune, les tarifs sont passés à 350 euros sans chauffage (une augmentation de 42 %) et 500 euros avec chauffage (une augmentation de 50 %). Pour les particuliers et associations extérieurs, les coûts sont maintenant de 450 euros sans chauffage (une hausse de 11 %) et 600 euros avec chauffage (une hausse de 16 %). Nous avons attiré l’attention de M. le Maire sur l’état dégradé du chauffage dans cette salle, soulignant la nécessité de le remplacer car le bruit des convecteurs est devenu insupportable. La réaction de Monsieur le Maire a été disproportionnée et « vive », indiquant que cette situation avait été prise en compte, mais qu’il était confronté à des contraintes budgétaires. Ses remarques incluaient des commentaires tels que « nous le savons, mais je ne peux pas tout faire », ou encore une parole extrêmement déplacée « je n’ouvre pas ma bouche pour montrer mes belles dents » et notre préféré « si les choses avaient été faites en temps et en heure, nous n’en serions pas là » ! Monsieur le Maire se félicite de la rentabilité de son budget, mais il est facile d’atteindre cet objectif lorsqu’aucun investissement n’est réalisé, à l’exception des travaux de fonctionnement et de réparation. Le jour viendra où il faudra rendre des comptes aux Nohanentais(es) et expliquer cette approche si simpliste…….. depuis 11 ans !
• Enfin, cerise sur le gâteau : nous avons soulevé une question légitime concernant le remplacement de la vaisselle du restaurant scolaire par des assiettes en plastique. La réponse que nous avons obtenue nous a semblé provenir d’un univers parallèle, où les raisons invoquées étaient que les assiettes en terre étaient trop lourdes et trop chaudes, pour les enfants et le personnel de la cantine. Rappelons à Monsieur le Maire que les assiettes en question étaient en réalité en Arcopal, et non en terre ! De plus, le plastique est une matière poreuse sujette à la dégradation dans le temps, avec une durée de vie très courte, notamment lors des lavages répétés au lave-vaisselle et des coups de couteau. Il existe également une préoccupation liée aux micro-particules dans le plastique, comme on le voit dans la polémique actuelle sur les bouteilles d’eau et le rapport de l’ANSES nous le confirme . Dans un souci de santé publique et de principe de précaution, ces assiettes en plastique doivent être retirées de notre restaurant scolaire. Les représentants des parents d’élèves se sont mobilisés sur cette question et attendent la composition exacte des assiettes. Nous comprenons leur inquiétude pour la santé de leurs enfants. Nous continuons à suivre de près, l’évolution de cette affaire.